Auxiliaire de vie chez APEF

Auxiliaire de vie chez APEF

Nous avons interviewé Sophie Gigot, responsable RH au sein du réseau APEF et directrice de l’agence APEF de Montpellier. D’un côté, elle nous raconte les problèmes que rencontre le métier d’auxiliaire de vie au quotidien. De l’autre, elle nous fait voir d’un oeil nouveau ces personnes qui ne font pas « que » du ménage. Entrer dans la sphère privée de personnes si différentes nécessitent de nombreuses aptitudes.

Parcours de Sophie Gigot

Sophie a eu un parcours extrêmement complet au cours duquel elle a pu découvrir le secteur de l’aide à la personne. Elle a fait des études d’accompagnateur éducatif et social. C’est dans le cadre d’un stage lors de sa Maîtrise qu’elle à découvert les services à la personne, pour y apprendre le recrutement et les ressources humaines. Par la suite, Sophie a travaillé au sein de l‘agence APEF de Montpellier pour en devenir la directrice.

« J’adorais essayer d’analyser, de comprendre les situations afin de faire le lien entre les profils d’auxiliaire de vie et les besoins de nos clients.  C’était comme un jeu.« 

Problèmes dans le monde de l’aide à la personne

Le souci premier dans le domaine de l’aide à la personne, c’est que les métiers sont malheureusement méconnus du grand public. Une image biaisée est renvoyée de ces métiers si importants.

Ces professionnels sont amenés chaque jour à entrer dans la sphère privée des bénéficiaires. La présence d’une auxiliaire de vie permet de réduire la solitude. Au domicile, elle peut déceler s’il y a des fonctions cognitives en baisse. Elle est l’une des premières vigies pour observer s’il y a par exemple des problèmes physiques … En plus de ça, il y a tous les soucis liés aux courses. Actuellement dans la plupart des cas, les courses sont effectuées par l’intervenant.e à domicile qui se trouve « obligée » de prendre au bénéficiaire du liquide, sa carte avec son code, des chèques … 

« Les auxiliaires rencontrent des profils différents d’un domicile à l’autre, avec leurs humeurs, avec leurs joies, leurs peines, les difficultés du quotidien. Elles doivent faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. En tout cas, je tire mon chapeau à toutes ces intervenantes à domicile.« 

Travailler en tant qu’auxiliaire de vie

Sophie Gigot nous raconte son expérience passée dans le domaine du recrutement au sein d’une agence APEF.

La qualité première pour devenir auxiliaire de vie est simplement la passion d’aider et d’accompagner une personne âgée. Il faut savoir être à l’écoute, faire preuve de bienveillance. Les métiers touchant l’aide à la personne sont des métiers qui nécessitent beaucoup de flexibilité pour faire face à toute sorte de situations imprévues.

« Le quotidien n’est pas toujours tout rose. On n’est pas que dans l’écoute, on n’est pas que dans l’accompagnement. Il y a des moments qui sont difficiles. Difficiles, parce qu’on va se retrouver parfois dans l’urgence d’un remplacement de dernière minute. Ces imprévus peuvent contrarier l’entièreté d’une journée…« 

Manipulation d’argent via Ezio

Après avoir réalisé un sondage sur la qualité de vie au travail dans les services à la personne auprès de nos clients, 60 % des personnes interrogées ont dit que la manipulation d’argent entre une aide à domicile et un client altérait la relation humaine.

Ce sondage nous montre donc la réelle problématique du paiement des courses. Le fait de donner son code de carte bancaire inquiète à juste titre. Donner un chéquier et une carte d’identité est totalement obsolète tout comme donner du liquide n’est pas plus sécurisant. Ezio est donc une solution innovante pour sécuriser le bénéficiaire et l’auxiliaire. La surveillance mise en place pour surveiller les achats, la simplicité de paiement en ligne sont les raisons pour lesquelles Ezio est rassurant pour tous.

« Honnêtement, c’est très sécurisant pour nous. Ça nous permet aussi de lever tous les doutes ou toute suspicion qui pourraient exister autour de l’aide à domicile... et ça rassure la famille.« 

Sécuriser les courses avec APEF

Sécuriser les courses avec APEF

Hervé Lepiez est client d’Ezio depuis le début. Nous sommes allés à sa rencontre en Bretagne pour qu’il nous parle de son expérience avec EZIO. Selon lui, sécuriser les courses pour les personnes dépendantes était une évidence. 

 

Problèmes rencontrés sans la solution EZIO

Avant de connaître notre solution, Hervé Lepiez nous raconte les difficultés rencontrées pour réaliser les courses de ses clients. 

Plusieurs méthodes sont utilisées pour réaliser les courses des bénéficiaires au sein des agences d’aide à la personne. Malheureusement, celles-ci ne sont sécurisantes ni pour les bénéficiaires ni pour les intervenants. Selon Hervé, utiliser les paiements personnels des clients étaient un réel problème. Question de confiance. Laisser son code de carte bleue ou donner de l’espèce à l’intervenant était la solution la plus simple, mais la moins sécurisée. L’utilisation de chèques signés par les clients était également une pratique courante. Même problème de sécurité et de confiance nous direz-vous.

“Il fallait qu’elles (les intervenantes à domicile) nous ramènent les tickets de caisse pour que l’on prouve aux tuteurs que les courses ont été bien faites. Ensuite il fallait faire une copie du ticket pour le rendre à la personne dépendante pour justifier des achats. Bref, c’était compliqué

Sécuriser les courses avec Ezio

Ezio a contacté l’agence d’Hervé car c’était un franchisé potentiellement intéressée par la solution. Assez vite Hervé a voulu en savoir plus sur Ezio.

Notre système a provoqué plusieurs interrogations.  Est-ce-que le processus allait répondre à toutes leurs attentes et résoudre les soucis ? Cette solution ne se contenterait-elle pas simplement de déplacer leurs problèmes ? Après une démonstration en visio, Hervé et sa Femme sont convaincus et ils voient les nombreux bénéfices. 

“C’est une solution au problème des espèces, des chèques qui se promènent. Une solution aux courses qui ne sont pas faites au bon moment parce que nous n’avions pas le chèque avant. Enfin, une solution aux espèces qui disparaissent.”

Changements apportés par Ezio

Après un temps de mise en place de notre système, Hervé nous fait part de tous les bénéfices que notre solution de paiement a apporté à son agence APEF.

Le temps de mise en place est une étape importante au cours pendant lequel l’équipe d’Ezio sait accompagner ses clients. Il faut expliquer aux auxiliaires de vie comment l’application mobile fonctionne et quels sont les avantages. Le cap à passer peut paraître difficile, mais une fois qu’Ezio est en place, tout le monde y trouve son compte. Vous pouvez leur demander 🙂

Les avantages reposent notamment sur la protection contre la fraude, qui était le souci principal pour travailler en toute confiance. Mais également sur la gestion du budget. En surveillant à sa guise tous les paiements sur chaque carte. En vérifiant que tous les justificatifs sont bien pris en photos par les intervenants. ”Les tuteurs adorent parce qu’ils ont une vision centrale et beaucoup plus rapide des mouvements financiers.” Cette possibilité de voir à distance l’activité de courses amène également beaucoup de tranquillité à la famille du bénéficiaire. 

“C’est vraiment un très bon système et nos intervenants en sont ravis. C’est vraiment un système pour sécuriser les courses qui est innovant, je le recommande à tout le monde.”

“ Ezio sécurise nos intervenants et nos bénéficiaires”

Hervé fait partie des clients ayant le plus de cartes de paiement à son actif. Une vingtaine de cartes sont en circulation dans les mains de ses collègues. Son objectif principal était de tester quelques cartes. Puis, au fur et à mesure, d’étendre le système à l’entièreté de ses intervenants. La solution Ezio permet de gérer tous son parc de cartes depuis une seule interface en agence. Il est heureux de sécuriser les courses de ses clients depuis deux ans maintenant.

“La preuve en est, c’est que on recommande des cartes régulièrement. Ce n’est pas parce qu’on les perd, c’est parce qu’on en a besoin de plus. »

Paiement sécurisé, passage réussi pour Homing Services

Paiement sécurisé, passage réussi pour Homing Services

Claire Bablée est cliente d’Ezio depuis 2021 avec son agence Homing Services. Selon elle, le paiement sécurisé pour ses équipes et ses clients était une évidence. Nous sommes allés à sa rencontre dans ses bureaux pour qu’elle nous parle de son utilisation avant et après Ezio.

Petite remarque au passage. Juste après le lancement de la solution Ezio fin 2020, la pandémie de Covid-19 a rapidement fait basculer les échanges professionnels par des rencontres en visio. Les services à la personne n’ont pas été exemptés de ce nouveau mode de communication. Nous avons donc échangé la première fois avec Claire à distance et ne nous étions jamais vus. Aujourd’hui, nous nous rencontrons pour de vrai et ça fait du bien.

 

Des comptes courses ou les chèques des clients

Dès les premiers échanges, Claire nous remercie d’avoir été suffisamment innovant pour lui proposer un outil qui réponde à des vrais problématiques métiers, dont celle quotidienne de faire des courses. Elle nous explique.

Avant, pour faire les courses de ses bénéficiaires, deux cas de figure existaient. Soit ils sont accompagnés par des aides à domicile, auquel cas ils règlent leurs courses eux-mêmes. Soit les accompagnants professionnels étaient obligés de leur demander un moyen de paiement personnel. Dans la majorité des cas, c’était soit avec un chèque fournit par le client et le magasin était prévenu en amont. Soit les familles pouvaient ouvrir un compte auprès du magasin.

Les comptes courses

Le système de compte courses en magasin est le suivant. Le magasin envoie directement la facture en fin de mois de toutes les courses faites pour le client directement à ce dernier ou sa famille. Au client ou à la famille de la régler. Bref, une double gestion pour tout le monde.

C’était très compliqué, d’autant plus que les magasins ne se sont pas penchés sur ce besoin là et n’ont pas développé de solution plus optimisée pour gérer des comptes clients. C’était un petit peu bancal et pas du tout sécurisé.

“On se retrouvait avec des bénéficiaires qui avaient du mal à se déplacer mais qui une fois par mois tant bien que mal essayaient de se déplacer pour aller eux-mêmes régler leur compte au magasin. C’était inadapté. Enfin, le système de compte courses est si fastidieux à mettre en place et à suivre que la tendance générale est l’abandon de ce type de fonctionnement.

L’utilisation des chèques des clients

L’utilisation des chèques signés par les clients et remis aux aides à domicile est une pratique courante. Elle nécessite en général de demander la pièce d’identité de la personne et de l’auxiliaire. Il est nécessaire de les présenter en caisse.

Selon Claire, cette pratique est inadaptée. Il fallait faire confiance à nos intervenants. “Nous avons une équipe plutôt fiable parce qu’on met beaucoup de temps à sélectionner nos collaborateurs. Nous cherchons à nous entourer de personnes qui soient vraiment dignes de confiance”.

Cependant, personne ne peut affirmer être à l’abri de mauvaises intentions.  Malheureusement, dans d’autres structures, on entend un certain nombre de déboires liés aux manipulations d’argent par des aides à domicile. Ce n’est jamais arrivé dans la structure de Claire (elle touche du bois). Ce fonctionnement génère forcément un peu de crispation et affecte toujours la relation nouée entre l’intervenant et le client. Ce qui est dommage dans cette situation, c’est que faute de pouvoir faire autrement, le client n’a pas le choix. C’est délicat de faire confiance à quelqu’un autre que sa famille. C’est une réaction humaine.

Passage au paiement sécurisé réussi

Claire nous dit avoir recherché sur internet un moyen de faire autrement. C’est là qu’elle a trouvé la solution Ezio, notre solution de paiement sécurisé pour les aidants professionnels. Elle lui a semblé vraiment correspondre à son besoin pour enlever tout quiproquo et établir une vraie transparence avec les familles.

Parfois, la personne accompagnée avait totalement confiance dans son auxiliaire de vie. Mais légitimement, la famille qui peut être loin et qui ne connaît pas l’équipe pouvait être suspicieuse. “Ce soupçon qui ne s’efface que très rarement est difficile à vivre pour notre équipe”. Ezio apporte une vraie transparence. Le manager en ligne est très intuitif. “Une fois qu’on a compris comment ça se passe, je n’ai eu aucune intervenante qui a rencontré de difficulté.” Les intervenants ont bien voulu essayer et ont rapidement trouvé cette nouvelle façon de procéder très pratique et rassurante.

Pour la mise en place ce cet outil, Claire n’y est pas allé par quatre chemins. C’est peut-être difficile à entendre pour certains, mais elle a imposé la solution parce qu’elle était sûre que cette nouvelle approche serait gagnant-gagnant pour tout le monde. Finalement, elle n’a eu aucune opposition et tout le monde semble avoir adhéré tout de suite.

“Avec Ezio, on en oublie même comment on faisait avant. Définitivement, nous ne voudrions pas revenir en arrière.”

Un management tourné vers l’amélioration continue

L’équipe de Homing Services a adhéré rapidement a Ezio parce qu’elle semble habituée aux proposition d’améliorations de Claire Bablée. Cette culture de l’amélioration continue favorise certainement l’adoption de nouveaux procédés de travail. 

Ce changement, comme d’autres d’ailleurs, bénéficie à tous les collaborateurs. Le pôle de coordination est beaucoup moins sollicité pour gérer des situations au cas par cas. Par exemple, quand une intervenante qui arrive au domicile d’un client ne trouve pas la carte ou le chéquier, elle appelle une responsable de secteur. Cette dernière doit tout arrêter pour trouver une solution rapide. “Avec Ezio, au moins il n’y a plus de surprise.”

“Aujourd’hui c’est intuitif. Le salarié reçoit une alerte pour justifier chaque paiement avec le ticket d’achat. Le pôle de coordination sait que telle intervenante était missionnée chez tel usagé, il valide l’achat. »

“J’ai gagné du temps et de la sérénité”

En mettant en place cette nouvelle procédure de paiement sécurisé dans son agence, Claire nous confirme qu’elle a gagné sur plusieurs tableaux. “J’ai gagné du temps et de la sérénité. J’ai gagné un apaisement dans la relation aussi avec les familles et ça c’est important je trouve.” 

Aujourd’hui, la plupart des bénéficiaires qui signent un contrat chez Homing Services optent pour la solution Ezio. “C’est quelque chose que je propose mais que je n’impose pas à mes bénéficiaires. C’est vraiment un plus. Quand j’en parle, tout le monde trouve ça tellement évident. Les familles comme les personnes sont rassurées. Par exemple, j’avais des bénéficiaires qui devaient demander à leurs proches de retirer de l’argent, puis le cachaient. Mais parfois ils ne se rappelaient plus tout à fait de toutes les cachettes. Cela donne parfois lieu à des situations un peu cocasses dans lesquelles l’aide à domicile avant de partir en course fait le tour de la maison pour chercher l’argent.”

“Ce que j’aime chez Ezio, c’est la proximité aussi de l’équipe avec nous. Quand on appelle et que l’on a une question, on a toujours Mathilde qui est au taquet qui répond et qui trouve des solutions. C’est vraiment chouette. Il y a vraiment ce sentiment de proximité et c’est aussi ce que nous recherchons dans notre activité : la proximité avec les gens. Merci d’y avoir pensé !

paiement sécurisée Homing Services
Florence Delobelle, de Agnès B. à  une association de services à la personne

Florence Delobelle, de Agnès B. à une association de services à la personne

florence delobelle association de services à la personne

La FOSAD est la première association de services à la personne cliente d’Ezio. Pour Florence Delobelle et son équipe, la décision de la mise en place de notre solution de paiement a été très rapide. Nous accompagnons cette structure d’aide à domicile depuis plus d’un an maintenant. Nous avons voulu en apprendre d’avantage sur sa Directrice. Son parcours est quelque peu incroyable et son énergie à se former continuellement force le respect.

Comment êtes-vous arrivée à la direction d’une association de services à la personne ?

J’ai commencé par travailler en tant que journaliste. Ce chemin m’a peu à peu amené dans le milieu de la mode, chez Agnes B. J’étais responsable de l’implantation des corners cosmétiques. Puis à 30 ans, j’ai repris des études d’infirmière, qui m’ont permises d’entrer à l’hôpital Necker auprès des enfants et des adultes. Ensuite, quand mes enfants furent assez grands pour aller à l’école, j’ai repris un poste dans un Service de Soins Infirmier à Domicile (SSIAD). C’est là que j’ai découvert le domicile, que je connaissais pas du tout auparavant. Je suis devenu cadre de santé et ai repris un Master de gestion des organismes sociaux pour être directrice des soins, puis directrice d’un Service Polyvalent d’Aide et de Soin à Domicile (SPASAD) dans le 7ème arrondissement à Paris. Puis j’ai pris le poste de remplacement de la Directrice de la FOSAD en juin 2018, une association de services à la personne reconnue dans le 6ème arrondissement. Le conseil d’administration m’a ensuite proposé le poste en janvier 2019, que j’ai accepté. Enfin, j’ai aussi repris en parallèle un Master à Sciences Po en Politique de santé.

 

Comment on passe de Agnes B. à la FOSAD ?

Toute ma vie, ça a été des rencontres, du journalisme au prêt à porter jusqu’aux services à la personne. Après avoir eu mes enfants, je me suis peu à peu éloignés du secteur de la mode, dans lequel il faut sortir beaucoup, rentrer tard. Le métier d’infirmière me plaisait bien, j’ai donc passé le concours des hôpitaux de Paris. Pourquoi l’aide à domicile ? Tout simplement parce que j’habitais le 7ème arrondissement et que j’avais une copine qui avait une voisine infirmière qui cherchait du monde en service de soins à domicile. Je ne me suis pas posé de question sur le statut associatif, car c’était à deux rues de chez moi (rires).

 

Association de services à la personne ou entreprise d’aide à domicile pourquoi ce choix ?

Je ne gère pas la FOSAD comme une association de services à la personne au sens historique du terme. Mais d’avantage comme une “entreprise associative”. Il faut quand même que l’on ait un bon service client, une vraie exigence de qualité et des propositions innovantes pour améliorer nos pratiques. Améliorer les choses, j’adore !

Ce n’est pas parce que l’on met en place des nouvelles technologies que l’on perd son âme. Au contraire, il est possible de “dépoussiérer”des pratiques historiques qui ne sont plus bonnes d’un point de vue organisationnel. Car ces améliorations sont toutes orientées pour améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs. Comme il est difficile dans nos métiers de rémunérer mieux les intervenants à domicile, l’enjeux est aussi de concentrer nos efforts sur la qualité de vie au travail dans les services à la personne. Pour attirer de nouveaux collaborateurs d’une part, puisque c’est aujourd’hui notre défi numéro un. Pour les fidéliser d’autre part, en équipant les intervenants à domicile de solutions pratiques, qui facilitent leur quotidien et leur autonomie.

Il faut trouver des solutions qui permettent à ce secteur de mieux aider les personnes qui veulent vivre chez elle. Si le politique ne suit pas assez vite, cela ne doit pas nous empêcher, établissements privés ou associations de services à la personne, d’améliorer notre façon de fonctionner. Et ce toujours dans l’objectif du bien-être des bénéficiaires.

 

Avec Ezio, la réduction du stress des équipes a été colossale

Le bénéfice perçu d’Ezio a été rapide. Venant du luxe, j’avais cette notion de qualité, d’exigence et de marque. Une marque de confiance que l’on peut proposer à nos clients.

Dans le service et pour les équipes, la mise en place d’Ezio a diminué le stress de manière colossale. Ca a été une charge mentale importante en moins pour tous les collaborateurs, moi y compris. On retirait de l’argent chaque mois pour constituer des enveloppes pour les salariés. Il faut de plus considérer les vols dans Paris, qui ajoutent un sentiment d’insécurité. Désormais, les intervenantes à domicile ne se déplacent plus avec des espèces sur elles.

De manière générale, Ezio fait partie pour moi d’une amélioration du bien-être au travail. Pour les salariés d’une part, mais égoïstement aussi pour moi. Car compter la caisse avec les pièces, c’était un temps de concentration intense, très épuisant. Je m’en passe très bien.

25 heures de gain de temps et de l’espace pour innover

Pour nous, Ezio a été un gain de temps énorme car il y a beaucoup de tâches de gestion qui ont disparu. Donc si je devais comptabiliser le temps gagné, toutes personnes confondues, à compter la caisse, les aller-retours des salariés pour récupérer l’argent, on est bien à 25 heures par mois. Cela représente plusieurs centaines d’euros par mois d’économisés.

Mais ce qui est le plus frappant, c’est que ce gain de temps et cette réduction du stress nous ont donné de la disponibilité intellectuelle. Nous les avons mis a profit pour mettre en place une nouvelle dynamique interne. Ce fonctionnement Ezio très agile, très simple, très sécurisant, cela nous a donné le sentiment que nous aussi on pouvait innover, que nous en avons le droit et que ce n’est pas si compliqué. Ça a participé à changer les mentalités.

On a créé une équipe Osmose en interne, comme une sorte de mini-startup. On fait du Tai-chi, des activités cuisines, de la réalité virtuelle. Nous sommes très fiers de ce mouvement.

Du soin au prendre soin: les services à la personne selon Pascale Mayca

Du soin au prendre soin: les services à la personne selon Pascale Mayca

Pascale Mayca est une des premières clientes à nous avoir fait confiance. Elle utilise Ezio depuis février 2021. Nous lui avons donc posé quelques questions sur son parcours et sur sa façon de gérer une structure de services à la personne.

Services à la personne Pascale Mayca Toutadom services

Comment êtes-vous arrivée dans les services à la personne ?

Pour commencer, je suis infirmière diplômée d’état depuis 1986. En exerçant en libéral, je me suis rendu compte du manque de personnes sur le terrain pour réaliser les tâches annexes aux opérations de santé. Le soin et le prendre soin sont essentiels au maintien à domicile des personnes. C’est pour ces raisons que j’ai cherché à créer une agence d’aide à domicile. 

Quel a été ensuite votre chemin ?

Déjà, il faut savoir que l’entrepreneuriat ne me faisait pas peur car j’avais déjà ouvert un cabinet et que je l’ai géré avec du personnel. Par contre j’ai dû me former au code du travail spécifique au métier. J’ai trouvé cette aventure dynamisante et très stimulante.

Quand j’ai créé mon agence en 2008 Emma Dom Service à Annemasse, c’était indépendamment des réseaux de franchises. Il a fallu faire les démarches pour obtenir l’agrément prefectoral nécessaire pour exercer auprès des publics dits fragiles. C’était compliqué au départ car je devais tout gérer moi-même et passer par des cabinets comptables. Je suis passée en franchisée depuis 2017, dans le réseau Tout A Dom Services. Étant en contact avec Frank Sodoyer, c’est lui qui m’a convaincu. Le lien avec d’autres franchises du réseau est bénéfique. J’ai gardé mon ADN tout en étant mieux accompagnée. Nous avons fait des économies d’échelles sur les logiciels, les voitures, la structuration du personnel.

 Quels sont pour vous les points importants pour mener à bien une activité de services à la personne ?

Etre au courant du domaine dans lequel on travaille et de la situation locale de l’entreprise. Il est primordial de créer un réseau autour de soi (conseil départemental, mutuelles, organismes de tutelles, Ehpad, pôle gérontologique). Cela est peut-être contre-intuitif, mais il est aussi important d’être en lien avec les autres structures d’aide à domicile, avec qui nous sommes complémentaires.

Le fondement de notre métier, c’est le management, la relation avec nos collaborateurs. C’est eux qui font le travail, la satisfaction des clients, la renommée de l’entreprise. Il est essentiel de les écouter. Qui dit écoute, dit réactivité pour apporter des réponses. Même si nous n’avons pas la solution immédiate. Il faut faire confiance quand il y a un savoir faire. Si nous n’avons pas de retour négatif c’est que ça va. S’ils nous disent quelque chose, c’est que c’est légitime. A l’inverse, nos collaborateurs savent bien que nous avons besoin d’organisation et qu’il y a un besoin d’encadrement général. Concrètement, toutes les semaines, les intervenants.e passent à l’agence 30 min pour parler de leur semaine et pour voir si tout va bien et ce qu’il y a à améliorer. Par exemple, en modifiant le planning si besoin.

Pour le paiement des courses, qu’avez-vous résolu avec Ezio ?

La difficulté des courses et de leur paiement, c’est quelque chose que nous connaissons tous dans le métier de services à la personne. Personne n’est en sécurité. Ni les intervenants, ni les clients.

Avec Ezio, c’est hyper simple. Ils ne se tracassent plus de savoir comment faire pour payer. Ils ont leur propre carte de paiement. Ils nous envoient la photo et voilà. Entre le temps que je gagne et celui que gagne les salariés, je pense que cela représente environ 1h30 par semaine par bénéficiaire, plus les frais kilométriques des trajets à l’agence.

Pour nous ça fonctionne bien et je ne reviendrais pas en arrière. Je le recommande car toutes les agences y gagneront.