Regard sur l’autonomie et la liberté financière des majeurs protégés

Regard sur l’autonomie et la liberté financière des majeurs protégés

L’autonomie et la liberté financière des majeurs protégés est un sujet complexe où la bienveillance et le contrôle doivent coexister harmonieusement. Dans cet article, nous plongerons dans les défis rencontrés par les professionnels de ce secteur. Il est issu d’un entretien avec Laëtitia Godin, ancienne mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM). Nous explorerons les enjeux de la gestion financière, la nécessité de préserver l’autonomie et la liberté de décision des personnes protégées, et l’importance d’une approche humaine et respectueuse.

Les défis de la protection juridique : l’Importance de la Posture Professionnelle

Le rôle du MJPM est un « sacré métier », exigeant une grande responsabilité. La formation continue et la supervision sont essentielles pour naviguer dans les complexités de ce domaine. « On n’est pas suffisamment formé à la gestion de patrimoine », déplore-t-elle, insistant sur la nécessité d’une expertise financière solide. Pourtant, la liberté financière des majeurs protégés est un point crucial de l’autodétermination.

Le turnover élevé dans les associations tutélaires est un défi majeur. « Les personnes changent tous les ans », ce qui nuit à la continuité de l’accompagnement. Laetitia Godin met en garde contre les risques d’une approche purement financière, axée sur la rentabilité, qui peut conduire à « ne pas prendre en compte certains besoins d’accompagnement ».

Liberté financière des majeurs protégés : accompagner à l’autonomie

La gestion financière des personnes vulnérables est un enjeu crucial. « L’argent, c’est ce qu’on a interrogé le moins », observe Laetitia Godin. Il est essentiel de comprendre les habitudes de consommation, les souhaits et les besoins de chaque individu.

Elle met en garde contre le risque de « conflit d’interprétation » avec les proches, qui peuvent avoir une vision différente de la manière dont l’argent doit être dépensé. « Il faut prendre le temps, mais il faut prendre en compte ces choses-là », insiste-t-elle.

Laetitia Godin préconise une approche collaborative, où la personne protégée est impliquée dans les décisions financières, dans la mesure de ses capacités. « Il faut lui donner les éléments, il faut pouvoir lui expliquer, lui donner les enjeux », explique-t-elle.

Autonomie et liberté : des principes fondamentaux à préserver

La protection juridique ne doit pas être synonyme de privation de liberté. « La liberté de dépenser son argent, même de manière impulsive ou ‘inutile’, fait partie intégrante de la liberté individuelle », rappelle Laetitia Godin.

Elle partage l’exemple poignant d’une personne qui ne se nourrissait que de nuggets, malgré les risques pour sa santé. Elle disait, « Je suis libre, je ne veux manger que des nuggets‘ ». Respecter ce choix, tout en mettant en place un accompagnement adapté, est un défi majeur pour les professionnels.

Le bon dosage entre protection et autonomie

Laetitia Godin insiste sur l’importance de l’écoute et du dialogue. « Il faut beaucoup plus écouter, entendre », dit-elle. Comprendre les raisons derrière un refus ou une demande, même si elle semble irrationnelle, est essentiel pour construire une relation de confiance.

La protection juridique des personnes vulnérables est une mission exigeante qui nécessite un équilibre subtil entre protection et autonomie. Les professionnels doivent faire preuve de compétences financières, d’empathie et de respect pour accompagner au mieux les personnes dont ils ont la charge.

Laetitia Godin nous rappelle que « la liberté, c’est un concept ». Préserver cette liberté, tout en assurant la protection nécessaire, est un défi quotidien pour les MJPM. Grâce à leur expertise et à leur engagement, ils contribuent à permettre aux personnes vulnérables de vivre leur vie dans la dignité et le respect de leurs droits fondamentaux.

Note: Cet article s’appuie sur les propos de Laetitia Godin, ancienne MJPM, et vise à mettre en lumière les enjeux de la protection juridique des personnes vulnérables. Il ne constitue pas un avis juridique et ne saurait se substituer à une consultation auprès d’un professionnel qualifié. Vous pouvez consulter son site Mandabo de Conseil indépendant et engagé au service des personnes en situation de vulnérabilité


Vous avez aimé cet épisode ? Découvrez l’entretien d’Alain Bosetti,

à l’origine du Salon des Services à la Personne : Alain Bosetti

à l’origine du Salon des Services à la Personne : Alain Bosetti

Saviez-vous que le salon des services à la personne a été créé par Alain Bosetti ? On s’est demandé comment on peut arriver à se dire « Allez, je créé un rassemblement autour des SAP » ?  Bonne écoute !

Un parcours ancré dans l’humain et l’innovation

Alain Bosetti, fondateur du Salon des Services à la Personne et de Silver économie Expo, est un entrepreneur dont le parcours est profondément marqué par les valeurs humaines. Issu d’une famille modeste d’immigrés italiens, il a grandi avec le sens du service et de la dignité. « J’ai vu mes grands-mères s’agenouiller devant leurs clients pour prendre les mesures ou ajuster une chaussure. Ce n’était pas de l’agenouillement servile, mais un désir d’apporter le meilleur d’elles-mêmes », se souvient-il. Ces valeurs, il les a ensuite cultivées tout au long de sa carrière, de l’informatique à l’événementiel.

L’intuition à l’origine du salon des SAP

La création du Salon des Services à la Personne est née d’une intuition. « J’ai senti qu’il y avait un besoin, un manque dans ce secteur », explique Alain Bosetti. Il a alors décidé de créer un événement fédérateur pour l’ensemble de l’écosystème. Le succès a été immédiat. « Je me rappelle du premier salon, quand les portes se sont ouvertes et qu’il y avait des centaines de personnes qui attendaient. J’ai appelé mon père en larmes pour lui dire : ‘Papa, ça marche !' », raconte-t-il avec émotion.

Pour rappel, le Salon des services à la personne et de l’emploi à domicile est un événement majeur en France qui a vu le jour en 2008. Il a été créé pour répondre à l’essor des besoins liés à l’aide à domicile, aux services à la personne et à l’accompagnement des personnes âgées, des personnes handicapées, ainsi qu’aux familles ayant des enfants en bas âge. À une époque où la société française vieillissait et que les attentes des usagers en matière de services à la personne se diversifiaient, ce salon visait à réunir les professionnels du secteur afin de mieux répondre à ces nouvelles demandes.

L’innovation : même dans les services à la personne

Alain Bosetti est un visionnaire qui anticipe les évolutions du secteur. Il voit notamment une concentration inéluctable des acteurs. « C’est un mouvement naturel, comme dans la grande distribution », analyse-t-il. Il insiste également sur l’importance de l’innovation technologique, notamment dans le domaine de la Silver économie. « Les start-ups sont essentielles pour préfigurer ce que sera demain », affirme-t-il.

Le Salon des Services à la Personne, un rendez-vous immanquable

Le prochain Salon des Services à la Personne, qui se tiendra à Paris, Porte de Versailles, les 26 et 27 novembre, s’annonce comme un rendez-vous incontournable. « Il y aura une convergence de sujets d’actualité absolument unique », souligne Alain Bosetti. Il invite tous les acteurs du secteur à y participer. « C’est un drapeau pour le secteur, il faut venir en profiter », conclut-il.

Alain Bosetti est  un homme passionné, profondément humain et tourné vers l’avenir. Tout ce qu’il faut pour incarner l’esprit du Salon des Services à la Personne.

Pour info, Ezio est même né au salon des services à la personne de 2019.

Sébastien Vray, fondateur engagé au service d’Ezio

Sébastien Vray, fondateur engagé au service d’Ezio

 


À la genèse d’Ezio, deux entrepreneurs complémentaires, Sébastien Vray et Jéremy Castelli. L’un développeur de la société, l’autre développeur informatique de la solution technique. Il est toujours intéressant de connaître les personnes derrière les projets, car l’image de l’entreprise est intimement liée à ses fondateurs. Nous profitons de l’entretien que Sébastien Vray a accordé à l’équipe d’Aladom pour un épisode du Podcast « Servez-vous » pour vous parler de son parcours et de son engagement.

De la communication à l’entrepreneuriat

Sébastien Vray est originaire de Vendée. Jeune, il voulait tout d’abord être footballeur professionnel. Seulement, après 2 ans de sport étude foot, il prend un autre chemin. Après le lycée, direction les Etats-Unis pour une année de vie dans le Wisconsin. De retour en France, il suit des études de communication jusqu’à obtenir un Master de Communication Politique et Publique de l’Université Paris 12.

Son premier et son dernier emploi, ce sera à la Direction de la communication de l’ONG environnementale WWF-France. Pendant 3 ans, il se forgera une conscience écologique encore plus forte et une méthode de l’action militante.

Suite à cette expérience inédite, il se met à son compte pour produire, seul dans un premier temps, puis avec un associé, des études de marché, des rapports orientés en économie de l’environnement. Les sujets traités sont variés, mais toujours en lien avec des problématiques environnementales. Études sur la filière du soja, du maïs et de l’huile de palme, ou sur la ouate de cellulose.

En parallèle de cette première vie d’entrepreneur indépendant, il crée en 2010 sur ses fonds propres et avec quelques amis une association, Respire. Cette ONG dédiée à la qualité de l’air grandira vite et deviendra en quelques années l’acteur incontournable sur le sujet de la pollution de l’air.

Pendant ces « années folles » parisiennes, il s’associe avec 4 amis pour ouvrir un bar au concept surprenant. La Petite Chaufferie est une scène électro, qui accueille plusieurs DJ chaque semaine et qui sert uniquement des boissons « Bio ». Tous les cocktails, les bières et les jus sont estampillés Agriculture Biologique.

De Courseur à Ezio

 De ce mélange d’expérience naîtra Courseur en 2017. Cette start-up avait pour ambition de mutualiser les trajets en voitures de courses pour les voisins en zones rurales. Pendant 2 ans, Courseur proposera une plateforme de mise en relation entre voisins. L’objectif, économisez du temps et de l’argent sur les déplacements de courses, tout en réduisant l’impact environnemental de la voiture.

En 2019, le modèle proposé ne rencontre pas suffisamment d’écho auprès des utilisateurs ni des autres enseignes de la grande distribution. Le modèle économique tel qu’envisagé ne fonctionne pas et le service prend fin. Cette tentative riche d’enseignements a permis à l’équipe de développer des compétences nouvelles. Bien inséré dans la Silver économie, Courseur prend un nouveau départ au Salon des services à la personne. En effet, de nombreux responsables d’établissement de SAP sont venus voir Ezio avec une problématique partagée : le paiement des courses.

L’année 2020 est entièrement consacrée à développer ce nouveau logiciel. EZIO prend forme ! La récompense de ce travail arrive dès la rentrée de septembre. Plusieurs clients montrent de l’intérêt. C’est ainsi que Les premiers s’équipent dès la fin de l’année.

Sébastien Vray, un entrepreneur militant

Sébastien Vray


Comme vous pourrez l’entendre dans cette interview, Sébastien Vray est un homme engagé. Il ne conçoit son activité quotidienne qu’au travers d’une « utilité sociale », avec une mesure toujours consciente de son impact environnemental.

Ezio est une entreprise qui aide un secteur d’activité essentiel. L’accompagnement des personnes vulnérables est un impératif moral collectif. Pourquoi n’aurait-il pas droit au meilleur de la technologie pour faciliter leur métier ? C’est donc à cette question que Sébastien Vray répond en dédiant son énergie et celle de son équipe.

Bonne écoute !

 

Ezio améliore la qualité de vie au travail dans les services à la personne

Ezio améliore la qualité de vie au travail dans les services à la personne

Ezio améliore la qualité de vie au travail dans les services à la personne

La qualité de vie au travail dans les services à la personne est un sujet important. Nous avons décidé de l’aborder avec l’équipe. EZIO a développé une solution de paiement innovante pour les services à la personne qui permet de résoudre les problématiques de gestion d’argent lors de la prestation de courses. Elle sécurise les clients et les intervenants à domicile et apporte de nombreux bénéfices pour les établissements qui en sont équipés. Pour savoir si et en quoi cette solution a participé à améliorer les conditions de travail des intervenants et leur sentiment de reconnaissance, nous avons réalisé une première enquête, dont nous vous livrons les résultats. Nous remercions nos clients et les nombreux intervenants interrogés d’avoir participé à cette enquête.

Une enquête auprès de 105 intervenant.es à domicile

Faute de solutions existantes appropriées sur cette question de la gestion de l’argent dans les services à la personne, EZIO a développé une solution simple, qui harmonise la prestation de courses. EZIO propose un processus clair pour mener à bien les achats des personnes vulnérables, grâce à un parc de cartes bancaires distribuées aux intervenants et gérées centralement par les établissements via un logiciel en ligne et des comptes courses pour les clients.

Les intervenants à domicile sont désormais autonomes, savent comment faire pour toutes les courses à effectuer et n’ont plus à utiliser les moyens de paiement de leurs clients et même parfois d’avancer les frais. Ils sont à la fois libérés sur le comment faire mais également sur le fait que la gestion de l’argent n’entrave plus la relation humaine entre l’intervenant.e et les clients.

Après 1 an d’utilisation, EZIO a souhaité savoir quelles conséquences positives a sa solution de paiement :

  • sur les conditions de travail des intervenants,
  • sur leur sentiment de reconnaissance à l’égard de la structure qui les emploie,
  • si elle contribue à limiter les problèmes liés au turnover par un attachement plus fort à leur structure.

Méthode d’enquête et profils des 105 répondants

Pour cela, nous avons mené une enquête sous la forme d’un questionnaire mis à disposition des salariés qui utilisent déjà EZIO. 105 salariés y ont répondu parmi les 500 sollicités, entre le 15 avril et le 30 avril 2022.

Sur le profil des répondants :

  • 85.71% de l’échantillon sont des femmes et 14.29% des hommes. Ces données  s’accordent avec celles partagées sur le site de l’UNA (Union Nationale de l’Aide des Soins et des Services aux Domiciles
  •  63.46% d’entre eux ont moins de 50 ans et 36.54% ont plus de 50 ans.
  • 25.71% ont entre 5 et 10 ans d’ancienneté, 53.33% moins de 5 ans et 20.95% plus de 10 ans d’ancienneté dans le domaine.
qualite de vie au travail dans les services a la personne

La relation d’argent avec les clients, un facteur de risque important pour les intervenant.es à domicile

Les services à la personne (SAP) représentent l’ensemble des services destinées à faciliter la vie au quotidien des particuliers à leur domicile. Parmi eux, l’aide aux courses. Aujourd’hui, les personnes qui y ont recours sont majoritairement dans des situations de perte d’autonomie temporaire et de dépendance plus grande. Les intervenant.es travaillent donc au contact de personnes qui en ont le plus besoin, souvent en situation de vulnérabilité. Ils sont souvent amenés à réaliser des tâches domestiques physiques et la relation avec des personnes fragiles peut s’avérer éprouvante moralement. Sans parler de l’organisation du métier en tant que tel, qui implique de nombreux déplacements quotidiens dans des temps très courts, avec des plannings qui peuvent varier d’une semaine à l’autre. Ainsi, les conditions de travail pour ces intervenat.es sont particulièrement difficiles : pénibilité, isolement (peu de contact avec les autres intervenants au bureau), manque de reconnaissance, manque de sécurité, complication de la relation avec des clients en situation de fragilité. 

Les services à la personne doivent ainsi faire face à un turnover important et à la pénurie de professionnels en raison du manque d’attractivité des métiers d’aide à domicile.

Sur la partie des courses, la gestion de l’argent pour le paiement des courses est le cœur du problème, à deux niveaux. D’un point de vue organisationnel, cette gestion est organisée de manière erratique, en fonction des nombreuses situations personnelles des clients. Ces traitements au cas par cas font perdre beaucoup de temps aux établissements ainsi qu’aux intervenants, engendrant des surprises qu’il faut bien gérer et de nombreuses discussions entre les différentes strates du personnel. D’un point de vue relationnel, la gestion de l’argent représente un risque important de sécurité et de confiance. Les intervenant.es sont parfois amenés, faute de solution, à manipuler les cartes bancaires personnelles des clients, des chèques ou des espèces pour payer les courses des personnes aidées. Il s’agit donc d’être vigilant en permanence pour le client et pour soi, afin de créer une confiance qui peut être dénaturée à tout moment en cas de problèmes ou tout simplement en cas d’incompréhensions entre les personnes. La question de l’argent dans les relations sociales est bien connue, souvent sources de tensions.

Ezio a fortement contribué à améliorer les conditions de travail des intervantes à domicile

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la manipulation de l’argent est l’enjeu central dans la prestation de courses. Car elle affecte à la fois l’efficacité de la prestation de courses par de la perte de temps administrative et par la résolution de problèmes particuliers intempestifs. Mais aussi par l’altération de la relation humaine avec les clients et la perte de valeur dans le temps et la qualité des échanges humains. 

Nous avons donc demandé aux intervenant.es de comparer le niveau de complexité de cette gestion du paiement des courses avant et avec EZIO. Nous avons également cherché à évaluer si notre solution a permis d’améliorer le sentiment de reconnaissance à l’égard de leur employeur et si elle pouvait favoriser le maintien des intervenants à domicile dans leur structure.

Qualité de la relation humaine et échanges d’argent

En règle générale, les relations humaines sont affectées quand il est question d’argent, souvent en mal. Relation de dépendance, convoitise et tentation, suspicion et manque de confiance, voilà quelques termes qui pourraient définir des situations déjà vécues entre amis, conjoints ou famille et dans la sphère professionnelle? Comment en serait-il différent entre un intervenant à domicile et un client ? Nous avons voulu vérifier si la gestion de l’argent pouvait affecter le ressenti sur la qualité de leur relation.

Nous avons ainsi pu vérifier que 63.8% des intervenant.es sont de assez d’accord à tout à fait d’accord sur le fait que les échanges d’argent altère la relation humaine entre les intervenant.es et les clients.

Ces réponses reflètent une situation bien connue dans le secteur qui place régulièrement les intervenants à domicile dans l’obligation de demander un moyen de paiement aux clients pour aller faire les courses. Il peut en résulter une sorte de gêne ou de malaise qui « casse » la relation humaine alors qu’elle pourrait rester non altérée si les intervenants pouvaient faire autrement.

Simplification forte de la gestion d’argent, avant et avec EZIO

D’après notre enquête, la majorité des salariés (51,5%) ont trouvé que la gestion de l’argent avant l’utilisation de notre solution était de très compliquée (14%) à un peu compliquée (30%) pour eux, contre 48.5% entre assez facile à très facile.

Après la mise en place de notre solution EZIO dans les établissements clients, la grande majorité d’entre eux (94.3%) ont trouvé que la gestion d’argent avec notre solution était de assez facile à très facile (57%).

Ces résultats sont très révélateurs d’un “besoin non conscient”. Ce qui marque sur ces questions en deux temps, c’est que l’appréciation du niveau de complexité de la gestion de l’argent avant l’utilisation d’Ezio est relativement bien distribuée, entre sa très grande facilité et sa très grande complexité. Comme si la question, nouvellement posée, n’avait pas réellement fait l’objet de réflexion. Pourtant, une fois la solution de paiement mise en place, le bénéfice devient clair et net pour tout le monde.

qualite de vie au travail dans les services a la personne

Ezio améliore très nettement les conditions de travail des intervenants à domicile

94% des répondants ont clairement dit qu’Ezio contribue à améliorer leurs conditions de travail.

Nous précisons à nouveau ici que cette amélioration concerne la gestion de l’argent au sens large lors des prestations de courses. Ce résultat est sans appel. Ezio est une solution à haute valeur ajoutée aujourd’hui dans le secteur de l’aide à domicile et contribue très favorablement à améliorer la qualité de vie au travail dans les services à la personne.

qualite de vie au travail dans les services a la personne

 Plus précisément, EZIO a contribué d’une manière concrète à l’amélioration des conditions de travail des salariés sur plusieurs plans. En premier lieu, la sécurité des intervenants eux-mêmes (75%), la simplification de la prestation de courses (54%), le gain de temps (52%) et l’autonomie (43%).

En tant que responsable d’établissement de services à la personne, il est donc tout à fait possible de contribuer à améliorer la situation de la prestation de courses en réduisant ces facteurs de risques très clairement exprimés par les intervenants à domicile. Si trois-quart des salariés disent qu’Ezio a amélioré leur sécurité, il faut entendre qu’ils et elles se sentaient donc en quelque sorte en insécurité face à l’obligation récurrente de gérer de l’argent appartenant à des personnes vulnérables. Insécurité légitime dès lors que la suspicion ne peut jamais complètement disparaître, à moins de construire dans le temps une relation de confiance.

Au delà de la sécurité, la qualité de vie apportée par Ezio trouve son fondement dans l’augmentation de l’autonomie perçue par les intervenants et la simplification d’un processus qui na jamais auparavant été harmonisé.

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Améliorer le sentiment de reconnaissance à l’égard de l’employeur

Le bien-être au travail peut être appréhendé par de nombreuses composantes : nature du travail, rémunération et avantages, mode d’organisation du travail, relations sociales,, management, cadre de travail, formations et perspectives, sécurité de l’emploi, etc. (voir les 12 dimensions du bien-être au travail de la Fabrique Spinoza).

Avec ce premier questionnaire, nous avons également interrogé les intervenants à domicile sur leur sentiment de reconnaissance à l’égard de leur employeur, toujours dans le cadre de l’utilisation de la solution Ezio. En d’autres termes, le fait que l’employeur ait mis en place ce nouveau système de paiement permet-il une amélioration du sentiment de reconnaissance ?

Nous avons constaté que 74% des intervenant.es étaient d’accord à tout à fait d’accord sur le fait que la mise en place d’EZIO a participé à améliorer leur sentiment de reconnaissance à l’égard de leur employeur, contre 26% peu d’accord à pas du tout d’accord.

Le fait d’équiper ses collaborateurs avec un outils qui simplifie les choses est nettement perçu comme une marque de considération. Un manager à l’écoute, qui entend et constate les points d’amélioration métier est donc reconnu pour son action.

Ce sentiment de reconnaissance va de pair avec le fait que ces mêmes intervenants considèrent à 85% (de assez d’accord à tout à fait d’accord) que leur employeur se soucie de leurs conditions de travail en mettant en place la solution Ezio.

Reconnaissance de la démarche effectuée par l’employeur qui s’équipe d’une solution pour résoudre un problème, et soucis des conditions de travail nous emmène vers la question suivante : la structure dans laquelle je travaille semble-t-elle plus soucieuse qu’une autre qui n’aurait pas fait autant d’effort ?

77% des intervenants à domicile utilisant Ezio  estiment que leur employeur est plus soucieux qu’une autre structure qui ne serait pas équipée de la solution.

Un bon équipement pour fidéliser ses intervenants ?

Nous ne disons pas que la mise en place d’une innovation telle qu’EZIO résoudra le problème du turnover dans le secteur des services à la personne. Cependant, la démarche qui consiste à s’équiper résonne comme une volonté affichée d’amélioration du métier et de son organisation sur le terrain. A contrario, ce n’est pas parce que l’on s’équipe que cela est nécessairement vertueux. La qualité de l’équipement et son adéquation avec le métier doivent servir à résoudre des problèmes et des pénibilités constatées et vécues. Nous avons donc demandé aux intervenants si elles et ils diraient que l’installation de la solution Ezio favorise leur maintien dans leur établissement actuel.

Les réponses apportées ne sont pas aussi tranchées que pour les précédentes questions, mais elles tendent à indiquer que cela influence plus positivement leur évaluation que négativement.

Ces réponses valide au moins un point. Ce n’est pas l’équipement d’un seul logiciel, traitant d’une partie du problème du métier qui maintiendra les collaborateurs. La qualité de vie au travail s’améliore sur un ensemble de facteurs.

Une chose est sûre, c’est que ne rien faire serait encore pire.

 

qualite de vie au travail dans les services a la personne

Ezio améliore la qualité de vie au travail dans les services à la personne

Ces résultats nous montrent que la solution de paiement EZIO a des conséquences positives sur la qualité de vie au travail dans les services à la personne. D’une part sur leur propre sécurité, leur sentiment d’autonomie et la simplification de la prestation de courses à domicile. D’autre part en retirant la gestion de l’argent du chemin vers la meilleure relation humaine possible avec les clients.

Cette volonté d’amélioration est perçue positivement par les intervenants à domicile qui en retour se sentent davantage considérés par leur employeur et inversement considèrent bien plus positivement leur structure qu’une structure identique qui n’aurait pas fait cet effort. Toutes ces conséquences positives, si intéressantes soient-elles pour conduire vos équipes vers plus de bien-être au travail sera nécessairement bien perçu, mais pas suffisante pour les retenir si les autres critères de la QVT ne sont pas abordés.

L’équipe d’Ezio fait sa part en proposant une solution qui simplifie réellement la vie des structures d’aide à domicile sur la partie gestion du paiement lors des courses à domicile.

67% des intervenants ayant répondu à cette enquête se diraient déçus à très déçus de ne plus pouvoir cette solution de paiement.

 

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Un autre regard sur le métier d’auxiliaire de vie

Un autre regard sur le métier d’auxiliaire de vie

Nous avons interviewé Sophie Gigot,  directrice de région du réseau APEF de la zone Sud, chargée d’accompagner avec son équipe, les franchises et les succursales. D’un côté, elle nous raconte les problèmes que rencontre le métier d’auxiliaire de vie au quotidien. De l’autre, elle nous fait voir d’un oeil nouveau ces personnes qui ne font pas « que » du ménage. Entrer dans la sphère privée de personnes si différentes nécessitent de nombreuses aptitudes.

Parcours de Sophie Gigot

Sophie a eu un parcours extrêmement complet au cours duquel elle a pu découvrir le secteur de l’aide à la personne. Elle a fait des études d’administration économique et sociale. C’est dans le cadre d’un stage lors de sa Maîtrise qu’elle à découvert les services à la personne, pour y apprendre le recrutement et les ressources humaines. Par la suite, Sophie a travaillé au sein de l’agence APEF de Montpellier pour en devenir la directrice.

« J’adorais essayer d’analyser, de comprendre les situations afin de faire le lien entre les profils d’auxiliaire de vie et les besoins de nos clients.  C’était comme un jeu.« 

Problèmes dans le monde de l’aide à la personne

Le souci premier dans le domaine de l’aide à la personne, c’est que les métiers sont malheureusement méconnus du grand public. Une image biaisée est renvoyée de ces métiers si importants.

Ces professionnels sont amenés chaque jour à entrer dans la sphère privée des bénéficiaires. La présence d’une auxiliaire de vie permet de réduire la solitude. Au domicile, elle peut déceler s’il y a des fonctions cognitives en baisse. Elle est l’une des premières vigies pour observer s’il y a par exemple des problèmes physiques … En plus de ça, il y a tous les soucis liés aux courses. Actuellement dans la plupart des cas, les courses sont effectuées par l’intervenant.e à domicile qui se trouve « obligée » de prendre au bénéficiaire du liquide, sa carte avec son code, des chèques … 

« Les auxiliaires rencontrent des profils différents d’un domicile à l’autre, avec leurs humeurs, avec leurs joies, leurs peines, les difficultés du quotidien. Elles doivent faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. En tout cas, je tire mon chapeau à toutes ces intervenantes à domicile.« 

Travailler en tant qu’auxiliaire de vie

Sophie Gigot nous raconte son expérience passée dans le domaine du recrutement au sein d’une agence APEF.

La qualité première pour devenir auxiliaire de vie est simplement la passion d’aider et d’accompagner une personne âgée. Il faut savoir être à l’écoute, faire preuve de bienveillance. Les métiers touchant l’aide à la personne sont des métiers qui nécessitent beaucoup de flexibilité pour faire face à toute sorte de situations imprévues.

« Le quotidien n’est pas toujours tout rose. On n’est pas que dans l’écoute, on n’est pas que dans l’accompagnement. Il y a des moments qui sont difficiles. Difficiles, parce qu’on va se retrouver parfois dans l’urgence d’un remplacement de dernière minute. Ces imprévus peuvent contrarier l’entièreté d’une journée…« 

Manipulation d’argent via Ezio

Après avoir réalisé un sondage sur la qualité de vie au travail dans les services à la personne auprès de nos clients, 60 % des personnes interrogées ont dit que la manipulation d’argent entre une aide à domicile et un client altérait la relation humaine.

Ce sondage nous montre donc la réelle problématique du paiement des courses. Le fait de donner son code de carte bancaire inquiète à juste titre. Donner un chéquier et une carte d’identité est totalement obsolète tout comme donner du liquide n’est pas plus sécurisant. Ezio est donc une solution innovante pour sécuriser le bénéficiaire et l’auxiliaire. La surveillance mise en place pour surveiller les achats, la simplicité de paiement en ligne sont les raisons pour lesquelles Ezio est rassurant pour tous.

« Honnêtement, c’est très sécurisant pour nous. Ça nous permet aussi de lever tous les doutes ou toute suspicion qui pourraient exister autour de l’aide à domicile... et ça rassure la famille.« 

Sécuriser les courses avec APEF

Sécuriser les courses avec APEF

Hervé Lepiez est client d’Ezio depuis le début. Nous sommes allés à sa rencontre en Bretagne pour qu’il nous parle de son expérience avec EZIO. Selon lui, sécuriser les courses pour les personnes dépendantes était une évidence. 

 

Problèmes rencontrés sans la solution EZIO

Avant de connaître notre solution, Hervé Lepiez nous raconte les difficultés rencontrées pour réaliser les courses de ses clients. 

Plusieurs méthodes sont utilisées pour réaliser les courses des bénéficiaires au sein des agences d’aide à la personne. Malheureusement, celles-ci ne sont sécurisantes ni pour les bénéficiaires ni pour les intervenants. Selon Hervé, utiliser les paiements personnels des clients étaient un réel problème. Question de confiance. Laisser son code de carte bleue ou donner de l’espèce à l’intervenant était la solution la plus simple, mais la moins sécurisée. L’utilisation de chèques signés par les clients était également une pratique courante. Même problème de sécurité et de confiance nous direz-vous.

“Il fallait qu’elles (les intervenantes à domicile) nous ramènent les tickets de caisse pour que l’on prouve aux tuteurs que les courses ont été bien faites. Ensuite il fallait faire une copie du ticket pour le rendre à la personne dépendante pour justifier des achats. Bref, c’était compliqué

Sécuriser les courses avec Ezio

Ezio a contacté l’agence d’Hervé car c’était un franchisé potentiellement intéressée par la solution. Assez vite Hervé a voulu en savoir plus sur Ezio.

Notre système a provoqué plusieurs interrogations.  Est-ce-que le processus allait répondre à toutes leurs attentes et résoudre les soucis ? Cette solution ne se contenterait-elle pas simplement de déplacer leurs problèmes ? Après une démonstration en visio, Hervé et sa Femme sont convaincus et ils voient les nombreux bénéfices. 

“C’est une solution au problème des espèces, des chèques qui se promènent. Une solution aux courses qui ne sont pas faites au bon moment parce que nous n’avions pas le chèque avant. Enfin, une solution aux espèces qui disparaissent.”

Changements apportés par Ezio

Après un temps de mise en place de notre système, Hervé nous fait part de tous les bénéfices que notre solution de paiement a apporté à son agence APEF.

Le temps de mise en place est une étape importante au cours pendant lequel l’équipe d’Ezio sait accompagner ses clients. Il faut expliquer aux auxiliaires de vie comment l’application mobile fonctionne et quels sont les avantages. Le cap à passer peut paraître difficile, mais une fois qu’Ezio est en place, tout le monde y trouve son compte. Vous pouvez leur demander 🙂

Les avantages reposent notamment sur la protection contre la fraude, qui était le souci principal pour travailler en toute confiance. Mais également sur la gestion du budget. En surveillant à sa guise tous les paiements sur chaque carte. En vérifiant que tous les justificatifs sont bien pris en photos par les intervenants. ”Les tuteurs adorent parce qu’ils ont une vision centrale et beaucoup plus rapide des mouvements financiers.” Cette possibilité de voir à distance l’activité de courses amène également beaucoup de tranquillité à la famille du bénéficiaire. 

“C’est vraiment un très bon système et nos intervenants en sont ravis. C’est vraiment un système pour sécuriser les courses qui est innovant, je le recommande à tout le monde.”

“ Ezio sécurise nos intervenants et nos bénéficiaires”

Hervé fait partie des clients ayant le plus de cartes de paiement à son actif. Une vingtaine de cartes sont en circulation dans les mains de ses collègues. Son objectif principal était de tester quelques cartes. Puis, au fur et à mesure, d’étendre le système à l’entièreté de ses intervenants. La solution Ezio permet de gérer tous son parc de cartes depuis une seule interface en agence. Il est heureux de sécuriser les courses de ses clients depuis deux ans maintenant.

“La preuve en est, c’est que on recommande des cartes régulièrement. Ce n’est pas parce qu’on les perd, c’est parce qu’on en a besoin de plus. »