Pascale Mayca est une des premières clientes à nous avoir fait confiance. Elle utilise Ezio depuis février 2021. Nous lui avons donc posé quelques questions sur son parcours et sur sa façon de gérer une structure de services à la personne.
Comment êtes-vous arrivée dans les services à la personne ?
Pour commencer, je suis infirmière diplômée d’état depuis 1986. En exerçant en libéral, je me suis rendu compte du manque de personnes sur le terrain pour réaliser les tâches annexes aux opérations de santé. Le soin et le prendre soin sont essentiels au maintien à domicile des personnes. C’est pour ces raisons que j’ai cherché à créer une agence d’aide à domicile.
Quel a été ensuite votre chemin ?
Déjà, il faut savoir que l’entrepreneuriat ne me faisait pas peur car j’avais déjà ouvert un cabinet et que je l’ai géré avec du personnel. Par contre j’ai dû me former au code du travail spécifique au métier. J’ai trouvé cette aventure dynamisante et très stimulante.
Quand j’ai créé mon agence en 2008 Emma Dom Service à Annemasse, c’était indépendamment des réseaux de franchises. Il a fallu faire les démarches pour obtenir l’agrément prefectoral nécessaire pour exercer auprès des publics dits fragiles. C’était compliqué au départ car je devais tout gérer moi-même et passer par des cabinets comptables. Je suis passée en franchisée depuis 2017, dans le réseau Tout A Dom Services. Étant en contact avec Frank Sodoyer, c’est lui qui m’a convaincu. Le lien avec d’autres franchises du réseau est bénéfique. J’ai gardé mon ADN tout en étant mieux accompagnée. Nous avons fait des économies d’échelles sur les logiciels, les voitures, la structuration du personnel.
Quels sont pour vous les points importants pour mener à bien une activité de services à la personne ?
Etre au courant du domaine dans lequel on travaille et de la situation locale de l’entreprise. Il est primordial de créer un réseau autour de soi (conseil départemental, mutuelles, organismes de tutelles, Ehpad, pôle gérontologique). Cela est peut-être contre-intuitif, mais il est aussi important d’être en lien avec les autres structures d’aide à domicile, avec qui nous sommes complémentaires.
Le fondement de notre métier, c’est le management, la relation avec nos collaborateurs. C’est eux qui font le travail, la satisfaction des clients, la renommée de l’entreprise. Il est essentiel de les écouter. Qui dit écoute, dit réactivité pour apporter des réponses. Même si nous n’avons pas la solution immédiate. Il faut faire confiance quand il y a un savoir faire. Si nous n’avons pas de retour négatif c’est que ça va. S’ils nous disent quelque chose, c’est que c’est légitime. A l’inverse, nos collaborateurs savent bien que nous avons besoin d’organisation et qu’il y a un besoin d’encadrement général. Concrètement, toutes les semaines, les intervenants.e passent à l’agence 30 min pour parler de leur semaine et pour voir si tout va bien et ce qu’il y a à améliorer. Par exemple, en modifiant le planning si besoin.
Pour le paiement des courses, qu’avez-vous résolu avec Ezio ?
La difficulté des courses et de leur paiement, c’est quelque chose que nous connaissons tous dans le métier de services à la personne. Personne n’est en sécurité. Ni les intervenants, ni les clients.
Avec Ezio, c’est hyper simple. Ils ne se tracassent plus de savoir comment faire pour payer. Ils ont leur propre carte de paiement. Ils nous envoient la photo et voilà. Entre le temps que je gagne et celui que gagne les salariés, je pense que cela représente environ 1h30 par semaine par bénéficiaire, plus les frais kilométriques des trajets à l’agence.
Pour nous ça fonctionne bien et je ne reviendrais pas en arrière. Je le recommande car toutes les agences y gagneront.