L’innovation est pour tout le monde. A titre individuel, collectif, personnel et professionnel. L’innovation, c’est l’état d’esprit de ceux qui souhaitent améliorer les choses. L’innovation dans les services à la personne, c’est l’ensemble des améliorations organisationnelles, humaines et techniques qui améliorent le quotidien. Pour l’efficacité de l’établissement, d’une part. Pour l’amélioration de la qualité des services rendus d’autre part. Mais également pour le bien-être et la qualité de vie au travail de tous.
Chez Ezio, on aime bien mettre de l’innovation dans notre métier. On améliore tous les jours nos pratiques. On propose des choses nouvelles. Comme ce Livetalk. Ce sera l’occasion d’échanger librement autour de la notion d’innovation dans les services à la personne. Avec 4 startups du secteur en collaboration avec la FEDESAP, nous avons souhaité partager notre expérience, de l’autre côté du miroir. En tant que partenaires des services autonomie depuis plusieurs années, nous avons beaucoup échangés avec vous. Nous avons observé de nombreux points communs, de nombreuses divergences de méthode, des niveaux d’embrassement du numérique très variable. Nous vous les livrerons pendant ce temps d’échange libre.
Innover, c’est introduire quelque chose de nouveau, que ce soit une idée, une méthode ou un objet, qui apporte un changement significatif et améliore une situation existante. Cela peut être une technologie révolutionnaire, une approche créative dans un domaine particulier, ou une nouvelle façon de penser qui déplace les frontières établies.
Innover, c’est un état d’esprit. Rien que le fait de repérer quelque chose que vous répétez plusieurs fois dans la journée et que cela vous agace, vous êtes déjà un peu dans l’état d’esprit. Reste à trouver la solution, parmi des tas de solutions possibles. Alors on cherche. On prend le temps de s’informer. On invente. On teste. Puis on vérifie que ça a vraiment amélioré les choses.
Vous pouvez améliorer les choses à tous les niveaux, du plus simple au plus compliqué à mettre en place. Vous pouvez innover sur des manières de faire sur votre propre ordinateur. Trouver de nouveaux logiciels. Une nouvelle machine. Un outil physique ou numérique peu importe. Vous pouvez innover sur l’organisation de vos équipes, sur la communication entre vos équipes. Vous pouvez innover sur votre façon de parler à vos clients. Vous pouvez inventer de nouvelles offres (qui répondent à un besoin).
Innover, ce n’est pas que inventer. L’innovation porte malheureusement en elle tout un imaginaire qui semble hors de portée. Certes, on parle d’intelligence artificielle, de deep learning, de machine learning, de biotechnologie et d’ordinateur quantique. Mais au fond, si vous faites quelques choses de différent par rapport à vos pratiques existantes, c’est en soi une innovation.
Bref. Vous êtes libre !
Pourquoi innover tout court ?
Je vous donne quelques réponses à la volée :
Pour éviter la répétition,
Ne plus faire ce que vous n’avez plus envie de faire,
Gagner en efficacité,
Perdre moins de temps,
Améliorer la qualité de vie au travail,
Améliorer l’ambiance au travail,
Améliorer ses services existants,
Développer de nouveaux services,
Travailler moins ou travailler plus (au choix),
Gagner plus d’argent,
etc.
Il y a tellement de choses que la « machine » peut faire à notre place. Pas d’inquiétude, l’ordinateur, l’intelligence artificielle ne vont pas nous remplacer. Ils vont améliorer notre quotidien, décupler les possibilités de tout un chacun. Il faut vraiment le voir comme une opportunité de nous libérer des tâches fastidieuses.
Le pré-requis, tout de même, c’est de s’y mettre. Et pas contre sa volonté. Il faut y trouver un intérêt. Que la méfiance ou le sentiment d’incapacité se transforment peu à peu en plaisir. Sinon, clairement, c’est foutu.
Il y a tout en ligne pour vous aider.
Pourquoi l’innovation dans les services à la personne ?
Selon la note explicative sur la Mise en œuvre du décret n°2022-735 du 28 avril 2022 relatif au financement des services proposant des prestations d’aide et d’accompagnement à domicile : L’offre actuelle de services à domicile présente de nombreuses sources de fragilité qui ne permettent pas de faire face à l’augmentation du nombre de personnes âgées en perte d’autonomie. En particulier, les modèles de financement des services se révèlent largement inadaptés, conduisant à une offre insuffisante sur le territoire et qui ne permet pas de répondre à l’ensemble des besoins.
Associé à ce document sur la dotation complémentaire, la fiche n°5 intitulée, « améliorer la qualité de vie au travail des intervenants », on peut lire : Elle (la qualité de vie au travail) est un levier stratégique pour développer l’attractivité des métiers dans un secteur marqué par une sinistralité élevée, et de forts taux d’absentéisme et de rotation des professionnels. L’objectif est aujourd’hui de développer les actions améliorant la qualité de vie au travail dans les SAAD et rendre les métiers du domicile plus attractifs.
L’innovation dans les services à la personne est une nécessité.
Par où commencer quand on veut innover ?
Pour innover, la première étape est d’abord d’observer son organisation. Innover pour innover, c’est sympa pour le style. C’est quand même plus intéressant quand ça améliore vraiment notre quotidien.
Décortiquer son organisation
Commencez donc par décortiquer votre journée, minute par minute. Que faites-vous concrètement quand vous partez au boulot ? Une fois au bureau, quelles sont toutes les activités que vous réalisez au cours d’une journée ?
emails,
réunions,
organisation des tâches,
suivi des tâches des autres,
dossiers,
discussions,
déplacements,
écriture de contenu,
plannings,
gestion des clés,
payes,
comptabilité,
recrutement,
appels,
commercial,
gestion de problème,
communication,
entretiens,
lectures,
gestion de vols,
coordination,
dépannage,
etc.
Identifier la pénibilité et la redondance
Parmi toutes ces tâches, lesquelles trouvez-vous pénibles ? Des emails qui se répètent ? Des fautes d’orthographe à répétition qui demandent des temps de relectures longs ? Des clients mécontents pour les mêmes raisons ? Le manque de communication entre les salariés, qui a des conséquences néfastes sur l’équipe ?
C’est sur celles-ci qu’il va falloir se pencher. Il existe forcément des solutions. Soit existante soit à inventer. Rien n’est insoluble.
Commencer par de petites choses gagnantes
On appelle ça les quick wins. Ces petites victoires rapidement accessibles qui nous font du bien. Dans les théories du changement d’habitude, tout le monde recommande de mettre en place des petits changements, rapides, à peu de frais. Inutile d’aller chercher des logiciels compliqués et hors de prix pour faire de l’innovation. Le plus simple à mettre en place, c’est déjà l’optimisation de certaines pratiques avec votre ordinateur. Qui a vraiment été formé à la bonne utilisation d’un ordinateur ? Il n’y a pas de formation en « bon usage d’ordinateur ». J’ai moi-même découvert récemment à 40 ans Automator sur Mac. Vous pouvez tout simplement commencer par 10 astuces informatiques pour améliorer son efficacité quotidienne.
La conduite du changement
On pourrait dire que c’est 50% du travail. Votre logiciel de communication est en place mais personne ne l’utilise ? C’est pas la faute du logiciel. La culture de l’innovation, ça se met en place de manière volontaire. Il faut que chacun y voit des bénéfices immédiats sans trop à se forcer. Il faut y passer du temps. Expliquer, montrer, former, faire ensemble.
On a vu des projets capoter pour les raisons suivantes :
sur le simple fait que des employés c’était fait un monde d’une pratique pourtant très simple. Quand on leur montre ils disent « Ha c’est aussi simple que ça en fait ? »,
d’autres voient le changement comme un surplus de travail, alors que c’est une nouvelle façon de travailler,
certains pensent que l’innovation doit s’adapter à l’existant, alors que l’innovation vient créer une nouvelle façon de faire à laquelle il faut se conformer,
la peur du changement,
les nouvelles pratiques soi disant innovantes sont en réalités plus pénibles dans leur exécution.
Comme disait Didier Bourdon dans Le Pari, « La VO-LON-TÉ ».
Vous l’avez peut-être lu directement sur votre table de cuisine. Les achats pour les personnes vulnérables sont sécurisés grâce à Ezio. Nous sommes enchantés que cet article raconte la genèse d’Ezio et son développement. En tant que Vendéens, c’est toujours une « fierté » d’apparaître dans Ouest France. Parce que c’est notre journal d’enfance. Mais aussi parce qu’on sait que les copains et la famille le verront. D’ailleurs on ne leur dit rien et on attend qu’ils nous reviennent en disant « Je t’ai vu dans le journal ». C’est presque même mieux que du « Vu à la télé » !
L’histoire d’Ezio
Effectivement, Ezio est née de premiers échanges avec des responsables d’établissement de services à la personne au Salon des Services à la Personne. Certains d’entre eux nous ont fait part de leur difficulté à trouver un moyen sécurisé et pratique de faire les courses des bénéficiaires qu’ils accompagnent.
L’idée en germe, nous l’avons validé en échangeant plus profondément encore avec des intervenants à domicile. Sentiment de gêne, problème éthique, sentiment d’insécurité, peur de se faire soupçonner à tort. Tout se confirme au cours de l’année 2020. Nous posons donc les fondations d’un logiciel en ligne, construit peu à peu sur le récit précis de ceux à qui il devra servir.
Les premiers clients pointent le bout de leur nez fin 2020. Le réseau APEF, une agence Âge d’Or Services à Poitiers, des adhérents de la FEDESAP. Tout s’enchaîne et l’histoire était lancée.
Avec Ezio les achats pour les personnes vulnérables sont sécurisés
Le concept pivot d’Ezio c’est : sécuriser les dépenses des professionnels de l’accompagnement qui font des courses pour des personnes vulnérables. Que ce soit à domicile, en Établissements Médico-Sociaux, en résidence Senior, en EHPAD, en centres aérés. Dès qu’un professionnel doit engager une dépense pour le compte d’une personne qui ne peut plus les faire ou qui est trop petit pour les faire, EZIO est la solution.
Les achats pour les personnes vulnérables sont sécurisés grâce à des cartes de paiement. Elles sont gérables depuis un logiciel en ligne. Elles sont prêtées aux intervenants, intervenant à domicile, éducateurs spécialisés, gouvernant.e, animateur/trice. Dès que ces derniers font une dépense, ils l’affectent via l’application mobile à la bonne personne, puis font une photo du justificatif. Ils peuvent ajouter une catégorie de dépenses et un commentaire si besoin.
Tout est centralisé. C’est-à-dire que tous les paiements sont visibles sur le « manager » en ligne. On sait qui a fait la dépense, pour combien, le jour, l’heure, pour qui, le justificatif, le commentaire, etc. Chaque bénéficiaire enregistré peut avoir accès à son historique d’achat. Tout comme des personnes extérieures autorisées, comme des membres de la famille ou des tuteurs.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais il existe une Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées, notamment en ce qui concerne la maltraitance financière à l’encontre des personnes âgées. Ces abus coûteraient environ 36,5 milliards de dollars par an aux personnes âgées américaines (pas de chiffres en France). Ils sont certainement sous-déclarés en raison de la honte et du manque de soutien qui suivent un vol ou une arnaque. Comment la reconnaître et comment se prémunir de ce risque à la fois matériel mais aussi psychologique ? Nous avons rédigé ce petit guide pour vous aider à mieux comprendre ce phénomène.
Phénomène mondial en pleine croissance, l’abus financier envers les personnes âgées est estimé à 36,5 milliards de dollars par an aux personnes âgées américaines. Ce chiffre est très probablement une estimation basse car les fraudes ne sont pas systématiquement signalées en raison de la honte d’être victime, du manque de soutien et, finalement, de l’absence d’incitation à le faire. En effet, signaler la fraude les fait revivre le traumatisme et n’affecte pas la récupération des fonds perdus.
Il n’existe pas réellement de guide complet sur le sujet de l’abus financier mais vous trouverez sur Internet quelques articles et ressources intéressantes plus particulièrement tournée sur vos droits, des cabinets d’avocats qui expliquent la procédure et vos droits, les conséquences psychologiques, etc. Cette page est donc complémentaires aux autres.
La maltraitance financière en France qu’est-ce que c’est ?
En France, la maltraitance au sens générique est catégorisée selon des paramètres établis par le Conseil de l’Europe en 1987. Elle est définie comme tout acte ou omission portant atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique, à la liberté, au développement de la personnalité ou à la sécurité financière d’une personne. Le Conseil de l’Europe a ensuite catégorisé ces actes comme suit :
Violences physiques : incluent les coups, brûlures, ligotages, violences sexuelles, meurtres, etc.
Violences psychiques ou morales : englobent le langage irrespectueux, dévalorisant, le chantage, les menaces, l’excès d’autorité, l’intimidation, etc.
Violences médicales ou médicamenteuses : comprennent le défaut de soins de base, le manque d’information sur les traitements, l’excès de médicaments, le non-respect de la douleur, etc.
Négligences actives : désignent le délaissement, l’abandon ou d’autres manquements effectués en conscience pour nuire.
Négligences passives : résultent de l’ignorance et du manque d’attention de l’entourage.
Privations ou violations de droits : impliquent la limitation de la liberté, la privation des droits civiques, religieux, etc.
Violences matérielles et financières : concernent les actes portant atteinte aux biens matériels et à la sécurité financière.
Plus précisément, la maltraitance financière envers les personnes âgées englobe toute action entreprise par un tiers dans le but de manipuler ou de s’emparer des biens d’un aîné sans son véritable consentement, ce qui nuit à sa situation financière et matérielle. Les conséquences de tels agissements peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur leur bien-être financier. Évaluer l’ampleur de cette forme de violence, tout comme d’autres formes de mauvais traitements envers les personnes âgées, reste complexe. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ une personne âgée sur dix dans le monde fait face à des situations de violence chaque mois. D’après un rapport portant sur la réalité en France, près d’un tiers des aînés risquerait de subir des abus financiers, particulièrement ceux qui sont les plus vulnérables.
De quelles manières se manifeste la maltraitance financière envers les personnes vulnérables ?
La maltraitance pour des questions d’argent envers une personne âgée peut prendre une multitude de formes, allant des pratiques d’affaires abusives ou trompeuses aux comportements financiers néfastes à leur égard. Ceci inclut le vols de leurs biens personnels, espèces, moyens de paiement ou possessions, la privation du contrôle de leurs ressources, la restriction de l’accès à leurs comptes bancaires, les procurations utilisées de manière abusive, l’obtention de prêts non sollicités, les dons ou legs à des entités malveillantes, la confiscation de présents, l’intimidation, et bien d’autres.
La personne âgée ciblée par cette mauvaise gestion financière fait fréquemment l’objet de tromperies telles que l’extorsion de leurs assurances, les investissements inappropriés, l’occupation illégale de leur habitation, voire même la modification de leurs testaments.
On peut également parler d’abus de vulnérabilité, englobant des actions telles que la démarche de porte à porte et la vente forcée, la souscription à des abonnements superflus, l’entrepreneuriat de travaux exagérément chers, l’application de tarifs excessifs au sein d’une résidence pour personnes âgées par rapport aux prestations fournies, ou encore l’abandon d’un tuteur et de l’attention qu’il devrait accorder à une personne âgée sous tutelle.
En outre, la mauvaise utilisation financière envers les individus avancés en âge peut s’infiltrer dans le cadre d’une manipulation morale telle que l’usurpation d’identité sur des plateformes de rencontres en ligne, ou provenir d’organisations sectaires, se traduisant par l’appropriation illégitime d’un héritage, de dons et de legs, et plus encore.
L’exploitation financière des personnes âgées repose très souvent sur la relation de confiance développée avec l’individu responsable, qui exploite leur fragilité pour commettre des escroqueries. Cette relation de confiance a pour effet de réduire la prudence des personnes âgées, les rendant ainsi moins méfiantes, voire complètement désarmées face à ces situations.
Dans les services à la personne, en Ehpad ou au sein d’hébergements pour personnes en situation de handicap, il n’est pas exclut de rencontrer des situations telles que décrits ci-dessus. Les intervenants à domicile entrent dans l’intimité des personnes qu’elles accompagnent et peuvent utiliser leurs moyens de paiement pour les aider à réaliser les courses du quotidien. Les tentations existent et les abus financiers arrivent. C’est pour cette raison que nous avons créé Ezio pour nos clients professionnels, une solution de paiement pour les aidants professionnels. En 2022 déjà, nous avions réalisé une première enquête sur la qualité de vie au travail dans les services à la personne auprès des intervenants à domicile utilisant les cartes de paiement Ezio. Celle-ci avait pour objectif de quantifier et qualifier les avantages de cette nouvelle méthode de paiement.
Ainsi, nous avons pu constater que 63.8% des participants considèrent que la relation d’argent avec les bénéficiaires dont ils ont la responsabilité est gênante. Ces réponses reflètent une situation bien connue dans le secteur qui place régulièrement les intervenants à domicile dans l’obligation de demanderun moyen de paiement aux clients pour aller faire les courses. Il peut en résulter une sorte de gêne ou de malaise qui « casse » la relation humaine alors qu’elle pourrait rester non altérée si les intervenants pouvaient faire autrement.
En Ehpad, la vulnérabilité des personnes est très importante et peut être un terrain favorable aux manipulations. Comprenez bien ici que nous ne pointons pas du doigt ce type d’hébergement, mais que nous serions tous de mauvaise foi de ne pas en parler. La vulnérabilité d’une personne, c’est l’absence de défense quasi-totale et toutes les personnes de la sphère personnelle comme de la sphère professionnelle ne sont pas toutes gouvernées par de bonnes intentions.
Pour les personnes en situation de handicap, les mêmes précautions devraient nous motiver. Maisons d’Accueil Spécialisées, Foyers d’Accueil Médicalisés, Foyer d’Hébergement, Maison d’Enfants à Caractère Social, toutes ces typologies de structures sont organisées pour accompagner au mieux les résidents. Leurs ressources sont gérées par les professionnels et souvent de manière « artisanale ». Ce n’est pas nous qui le disons mais nos propres clients. Ils manipulent les espèces et consignent les entrées et sorties sur des feuilles papiers ou des tableurs excels. Ces situations crées d’avantage de tentations et des contrôles difficiles à effectuer.
Quelles sont les raisons pour lesquelles les personnes âgées sont plus susceptibles d’être directement touchées par l’abus de faiblesse ?
Les personnes âgées peuvent être particulièrement exposées à l’abus de faiblesse lorsqu’elles se trouvent dans des situations qui accroissent leur vulnérabilité, notamment :
Vivre en solitaire : En 2018, 26,9 % des hommes et 61,5 % des femmes âgées de 80 ans ou plusvivaient seuls (source : Insee, Chiffres clés, août 2017 – juillet 2021) ;
Être socialement isolé en raison de cercles sociaux restreints ou d’une proximité géographique limitée due à l’avancement en âge, ainsi que des enfants vivant éloignés ;
Faire face à des faiblesses psychologiques ou physiques résultant d’une perte d’autonomie.
Un état d’isolement géographique, affectif ou social, ainsi qu’une perte d’autonomie, peuvent conduire une personne à accorder plus facilement sa confiance à quelqu’un qui établit un lien avec elle. Si cette personne a de mauvaises intentions, elle peut exploiter la situation pour obtenir des fonds ou des biens. Cette confiance est largement bénéfique pour la personne âgée, mais elle doit toujours se parer de vigilance.
Un documentaire très éclairant sur les arnaqueurs au SMS
Nous vous conseillons vivement de regarder ce documentaire sur l’ampleur du phénomène et les techniques récentes utilisées pour arnaquer. Nous avons trouvé ça fou de voir comment les escrocs sont organisés et surtout leur absence de scrupule. Considérez le comme un guide qui vous fera voir les SMS d’une toute autre manière.
« J’ai infiltré un réseau d’arnaqueurs au SMS » explore le monde des arnaques par SMS et leurs auteurs. Ce guide très technique dévoile les sinistres rouages des réseaux cybercriminels à l’origine de ces arnaques, mettant en lumière les tactiques utilisées. La vidéo met en lumière la découverte d’un dispositif de capture IMSI avancé lors d’un contrôle de routine par la police, qui est utilisé pour intercepter les communications téléphoniques à proximité. L’appareil exploite les vulnérabilités des protocoles 2G pour capturer les SMS et les appels sans détection. La vidéo se penche également sur une affaire récente impliquant une opération d’escroquerie par SMS à grande échelle à Paris, où des criminels ont envoyé des messages frauduleux en se faisant passer pour des services officiels afin de voler des informations personnelles et des fonds. Ce documentaire vise à sensibiliser à ces arnaques et à inciter les personnes à partager leurs expériences pour lutter contre ce fléau.
Malheureusement, le plus sûr aujourd’hui est de se méfier de tout. Les SMS vous demandant de régulariser des situations doivent systématiquement vous alerter, car c’est un mode de communication qui n’est généralement pas privilégié par l’administration. Également, ce n’est pas parce qu’il y a un logo officiel que l’email ou le site est sérieux. Même des personnes aguerries tombent dans le piège. Il est important de vérifier un grand nombre de paramètres avant de considérer que ce qui vous a été adressé n’est pas une fraude :
Sujet du mail : ce n’est peut-être pas évident pour tout le monde, mais si le sujet du mail ou du SMS est que vous avez gagné un lot à des jeux, fuyez ! Le classique message du paquet retenu qui vous demande de payer quelques euros est déjà maintenant dépassé. Qui c’est ce que seront les prochains sujets.
Adresse email : vérifiez bien que l’email n’est pas loufoque, qu’il y a bien avant le @ un nom, prénom ou un no-reply, qu’après le @ il y a bien une structure d’adresse avec le nom de l’entreprise ou de l’administration (par exemple gouv.fr / impot.gouv.fr , etc)
Syntaxe : il y a toujours moyen de déceler des traces de formulation qui ressemblent pas au discours de la marque ou de l’administration qui vous parle. Des mots, des expressions, des ponctuations mal placées. Soyez vigilant à la tonalité du message par rapport à ce que vous avez déjà pu lire en tant que client d’un précédent message de cette même entité,
URL : c’est l’adresse Internet en haut dans votre navigateur. Regardez-bien si elle correspond à quelque chose d’officiel. Et même s’il vous semble que cette URL est officielle, regardez-bien en détail s’il n’y a pas une petite subtilité, une petite différence avec le vrai site.
Site Internet : les copies de sites internet sont vraiment très bien faites aujourd’hui. Promenez vous sur le site, cliquez sur tous les boutons et vérifiez que chaque page est bien détaillée. Il est toujours possible de déceler des petites erreurs de forme et de syntaxe.
Comme on le dit, la confiance n’exclut pas le contrôle.
Des répercussions psychologiques importantes et un manque d’information pour se défendre
Les séquelles vont bien au-delà du risque financier. Elles sont aussi psychologiques. Les escroqueries se déroulent souvent sur une certaine période (parfois des années), au cours de laquelle les auteurs préparent progressivement et isolent les personnes pour mieux les exploiter. Au moment où la fraude est découverte, elles ont été déjà été dépouillées de sommes d’argent importantes. Les personnes se trouvent ainsi en situation de grande détresse et de sentiment d’humiliation.
De plus, elles ont souvent besoin de savoir à qui demander de l’aide. Les fraudeurs opèrent avec des mécanismes sophistiqués et exploitent les dernières technologies disponibles, rendant difficile l’anticipation de leurs arnaques et la protection préventive des clients âgés.
Ils profitent également des failles légales pour commettre leurs crimes, en obtenant la participation involontaire de la victime. Par conséquent, les transactions bancaires illégitimes (par exemple, les virements effectués vers des pays douteux, les paiements envoyés à des bénéficiaires inconnus ou des montants de retrait totalement hors norme) ne peuvent pas être systématiquement stoppées par les institutions financières, car elles ont été légalement autorisées par la victime.
Réagir à la maltraitance financière envers les personnes âgées
Le maltraitance financière envers les personnes âgées est souvent discrète mais sérieuse. Selon le Code pénal, toute forme de maltraitance doit être signalée au Procureur de la République. Ne pas les dénoncer peut entraîner des peines de prison et d’amende.
Pour signaler la signaler, la personne âgée ou un témoin peut utiliser la plateforme d’écoute nationale dédiée aux victimes, en composant le 3977 ou en se rendant sur 3977.fr. Les dossiers seront traités par les autorités compétentes.
En cas d’urgence ou de maltraitance financière grave, contactez directement le Procureur de la République, la police ou la gendarmerie.
Votre assurance couvrent-elles les dommages liées à ces malversations ? Il faut leur demander clairement. Dans la plupart des cas oui, mais les procédures pour prouver le préjudice peuvent parfois être longues et les dossiers complexes à créer. Il existe des avocats spécialisés dans ces affaires.
15 juin, Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées
Depuis 2006, le 15 juin a été désigné « Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées » par le Réseau international pour la prévention de la fraude des personnes âgées (INPEA). Elle a été reconnue comme une journée des Nations Unies en 2011. Cette journée vise à nous rappeler à tous l’importance de prévenir la maltraitance des personnes âgées en général. Les escroqueries financières constituent une catégorie à part entière, en raison de son ampleur, de ses effets à grande échelle et de la complexité de sa détection ou de sa prévention.
Présentation de l’Initiative Moonshot
Convaincu que la maltraitance financière des personnes âgées exige une attention accrue, un groupe de professionnels multidisciplinaires du monde entier a lancé un manifeste open-source, l’Initiative Moonshot – sous la direction de Ronald Long.
Leurs recommandations sont fondées sur 11 domaines clés qui exigent tous des efforts dédiés et coordonnés :
Conscience – Accroître la visibilité de la maltraitance financière des personnes âgées
Prévention – L’arrêter avant qu’elle ne se produise
Signaux d’alerte – Identifier les premiers signes
Systèmes et processus proactifs – Comment automatiser les alertes
Que faire lorsque des signes sont détectés tôt – Étapes clés à suivre
Communication – Nécessité de partager des informations
Responsabilité – Conséquences pour les actions ou l’inaction
Application – Utilisation de la loi dans toute son étendue
Recherche – Collecte et partage de données quantitatives et qualitatives
Législation – Dimensionnement et évolution des lois
Technologie – Utilisation des innovations du 21e siècle
Nous espérons que ce petit guide sur les maltraitances vous aura apporté une partie de l’information que vous cherchiez afin de prévenir toujours plus le risque financier global pour vous et vos proches, à leur domicile ou en ehpad.
Ezio sera présent du 14 au 16 juin à Paris sur l’espace Pays de la Loire pour vous rencontrer. Cette belle opportunité offerte par notre partenaire régional et par la French Tech Vendée sera l’occasion d’échanger sur notre solution de paiement et de suivi des dépenses pour les aidants professionnels.
Rencontres BtoB
Pendant deux jours (jeudi et vendredi), nous réservons notre temps pour échanger avec nos partenaires historiques et les nouveaux partenaires. Ezio est souvent mis en avant par les banques auprès de leurs clients dans l’Économie Sociale et Solidaire. En effet, notre solution permet de répondre à l’une des difficultés pour les Établissements Médico-Sociaux qu’est la gestion des dépenses par les éducateurs pour les résidents en situation de handicap.
Autres partenaires possibles, les logiciels métiers. Déjà présents auprès de nos clients, nous intervenons sur un sujet complémentaire, celui du paiement. La complexité de cette brique technologique est telle que des rapprochements sont plus judicieux que de tenter de faire la même chose.
Pourquoi Ezio à Vivatech ?
Ezio est un service digital. Nous proposons à nos utilisateurs une interface en ligne (SaaS), connectée à un BaaS (Bank as aService). Les aidants professionnels sont équipés d’une carte de paiement totalement gérable depuis notre interface. Ils sont également équipés d’une application mobile pour que chaque porteur de carte détaille pour qui il a fait les achats et les justifie.
Ezio est une fintech, une technologie de paiement. Nous mettons. notre savoir faire au service des métiers de l’accompagnement. D’une part pour sécuriser les intervenants et les les bénéficiaires aidés. D’autre part, pour faire gagner un temps administratif conséquent aux professionnels.
Ezio, fintech française leader du paiement pour les professionnels de l’aide aux personnes aidées, clôture une levée de fonds de 400 000 euros. Cette opération va lui permettre de poursuivre son développement commercial dans les services à la personne (SAP) et de s’étendre aux établissements médico-sociaux d’accueil en France et en Europe. Le besoin en accompagnement des personnes dépendantes et en perte d’autonomie augmente dans tous les pays d’Europe. Pour répondre à cet enjeu, le secteur de l’aide aux personnes se développe rapidement et cherche à améliorer son efficacité par la mise en place de solutions numériques. Créé en 2019 en Vendée par Sébastien Vray et Jéremy Castelli, Ezio est une technologie financière (fintech) qui s’adresse aux professionnels de l’aide à domicile et de tous les établissements médico-sociaux impliqués pour sécuriser, simplifier et suivre les achats quotidiens réalisés par des professionnels pour les seniors dépendants et les personnes en situation de handicap.
Sécuriser et simplifier les paiements des aidants professionnels
Dans les SAP et plus largement dans les établissements impliquant des professionnels chargés d’accompagner les personnes fragiles, le paiement des “courses” pose des problèmes d’organisation, de suivi et de sécurité. “Faute de mieux, chaque structure a mis en place sa solution maison. Cela occasionne inévitablement des pertes de temps et comporte parfois des risques lors de la manipulation des moyens de paiement utilisés. Avec Ezio, nous créons une routine unique simplifiée, sécurisée pour les clients et les aides à domicile, transparente pour les familles et les tuteurs”, nous explique Sébastien Vray. Ezio est un logiciel en ligne connecté à des cartes de paiement totalement gérables en temps réel par les responsables d’établissement ainsi qu’une application mobile pour les intervenants.
Des fonds pour se développer en France et en Europe
Avec près de 200 établissements équipés sur tout le territoire, Ezio s’est tout d’abord fait une place dans les établissements de services à la personne, associatifs et privés, indépendants ou franchisés. Aujourd’hui, de très grands réseaux nationaux comme APEF, O2, Vivaservices, Senior Compagnie, Âge d’Or Services et Générale des Services font confiance à Ezio. Après un premier financement de 150 000 euros en 2021, Ezio (Courseur SAS) clôture une levée de fonds de 400 000 euros auprès de Pays de la Loire Participations, du réseau de Business Angels vendéens ABAB, et de Banque Populaire Grand-Ouest. Ces fonds permettront d’accélérer le développement commercial et d’élargir à tous les établissements d’accueil de publics fragiles concernés par ces logiques d’achats, pour faire d’Ezio le leader européen du paiement pour les personnes aidées.
Le fonds de co-investissement de la Région des Pays de la Loire a vocation à soutenir en phase d’amorçage et de développement les TPE et PME ligériennes, par des interventions entre 100 K€ et 700 K€ en fonds propres et quasi-fonds propres aux côtés de partenaires financiers privés. A ce jour, Pays de la Loire Participations participe au capital d’une soixantaine d’entreprises des Pays de la Loire. La gestion de ce fonds a été confiée à la société de Capital Investissement SIPAREX avec une équipe dédiée à Nantes.
A propos d’ABAB
ABAB est un réseau de business angels des Pays de la Loire créé en 2007 à l’initiative de membres de NAPF et de la CCI. Hébergé par la CCI Nantes Saint-Nazaire et animé par la CCI Maine-et-Loire et la CCI Vendée, le réseau réunit 150 membres, de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire et de Vendée, ayant un parcours d’entrepreneur, de repreneur ou de dirigeant d’entreprise. Les Business Angels ABAB apportent au créateur ou au repreneur une partie de leur temps, de leurs capitaux et de leur expérience.
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