La FOSAD est la première association de services à la personne cliente d’Ezio. Pour Florence Delobelle et son équipe, la décision de la mise en place de notre solution de paiement a été très rapide. Nous accompagnons cette structure d’aide à domicile depuis plus d’un an maintenant. Nous avons voulu en apprendre d’avantage sur sa Directrice. Son parcours est quelque peu incroyable et son énergie à se former continuellement force le respect.
Comment êtes-vous arrivée à la direction d’une association de services à la personne ?
J’ai commencé par travailler en tant que journaliste. Ce chemin m’a peu à peu amené dans le milieu de la mode, chez Agnes B. J’étais responsable de l’implantation des corners cosmétiques. Puis à 30 ans, j’ai repris des études d’infirmière, qui m’ont permises d’entrer à l’hôpital Necker auprès des enfants et des adultes. Ensuite, quand mes enfants furent assez grands pour aller à l’école, j’ai repris un poste dans un Service de Soins Infirmier à Domicile (SSIAD). C’est là que j’ai découvert le domicile, que je connaissais pas du tout auparavant. Je suis devenu cadre de santé et ai repris un Master de gestion des organismes sociaux pour être directrice des soins, puis directrice d’un Service Polyvalent d’Aide et de Soin à Domicile (SPASAD) dans le 7ème arrondissement à Paris. Puis j’ai pris le poste de remplacement de la Directrice de la FOSAD en juin 2018, une association de services à la personne reconnue dans le 6ème arrondissement. Le conseil d’administration m’a ensuite proposé le poste en janvier 2019, que j’ai accepté. Enfin, j’ai aussi repris en parallèle un Master à Sciences Po en Politique de santé.
Comment on passe de Agnes B. à la FOSAD ?
Toute ma vie, ça a été des rencontres, du journalisme au prêt à porter jusqu’aux services à la personne. Après avoir eu mes enfants, je me suis peu à peu éloignés du secteur de la mode, dans lequel il faut sortir beaucoup, rentrer tard. Le métier d’infirmière me plaisait bien, j’ai donc passé le concours des hôpitaux de Paris. Pourquoi l’aide à domicile ? Tout simplement parce que j’habitais le 7ème arrondissement et que j’avais une copine qui avait une voisine infirmière qui cherchait du monde en service de soins à domicile. Je ne me suis pas posé de question sur le statut associatif, car c’était à deux rues de chez moi (rires).
Association de services à la personne ou entreprise d’aide à domicile pourquoi ce choix ?
Je ne gère pas la FOSAD comme une association de services à la personne au sens historique du terme. Mais d’avantage comme une “entreprise associative”. Il faut quand même que l’on ait un bon service client, une vraie exigence de qualité et des propositions innovantes pour améliorer nos pratiques. Améliorer les choses, j’adore !
Ce n’est pas parce que l’on met en place des nouvelles technologies que l’on perd son âme. Au contraire, il est possible de “dépoussiérer”des pratiques historiques qui ne sont plus bonnes d’un point de vue organisationnel. Car ces améliorations sont toutes orientées pour améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs. Comme il est difficile dans nos métiers de rémunérer mieux les intervenants à domicile, l’enjeux est aussi de concentrer nos efforts sur la qualité de vie au travail dans les services à la personne. Pour attirer de nouveaux collaborateurs d’une part, puisque c’est aujourd’hui notre défi numéro un. Pour les fidéliser d’autre part, en équipant les intervenants à domicile de solutions pratiques, qui facilitent leur quotidien et leur autonomie.
Il faut trouver des solutions qui permettent à ce secteur de mieux aider les personnes qui veulent vivre chez elle. Si le politique ne suit pas assez vite, cela ne doit pas nous empêcher, établissements privés ou associations de services à la personne, d’améliorer notre façon de fonctionner. Et ce toujours dans l’objectif du bien-être des bénéficiaires.
Avec Ezio, la réduction du stress des équipes a été colossale
Le bénéfice perçu d’Ezio a été rapide. Venant du luxe, j’avais cette notion de qualité, d’exigence et de marque. Une marque de confiance que l’on peut proposer à nos clients.
Dans le service et pour les équipes, la mise en place d’Ezio a diminué le stress de manière colossale. Ca a été une charge mentale importante en moins pour tous les collaborateurs, moi y compris. On retirait de l’argent chaque mois pour constituer des enveloppes pour les salariés. Il faut de plus considérer les vols dans Paris, qui ajoutent un sentiment d’insécurité. Désormais, les intervenantes à domicile ne se déplacent plus avec des espèces sur elles.
De manière générale, Ezio fait partie pour moi d’une amélioration du bien-être au travail. Pour les salariés d’une part, mais égoïstement aussi pour moi. Car compter la caisse avec les pièces, c’était un temps de concentration intense, très épuisant. Je m’en passe très bien.
25 heures de gain de temps et de l’espace pour innover
Pour nous, Ezio a été un gain de temps énorme car il y a beaucoup de tâches de gestion qui ont disparu. Donc si je devais comptabiliser le temps gagné, toutes personnes confondues, à compter la caisse, les aller-retours des salariés pour récupérer l’argent, on est bien à 25 heures par mois. Cela représente plusieurs centaines d’euros par mois d’économisés.
Mais ce qui est le plus frappant, c’est que ce gain de temps et cette réduction du stress nous ont donné de la disponibilité intellectuelle. Nous les avons mis a profit pour mettre en place une nouvelle dynamique interne. Ce fonctionnement Ezio très agile, très simple, très sécurisant, cela nous a donné le sentiment que nous aussi on pouvait innover, que nous en avons le droit et que ce n’est pas si compliqué. Ça a participé à changer les mentalités.
On a créé une équipe Osmose en interne, comme une sorte de mini-startup. On fait du Tai-chi, des activités cuisines, de la réalité virtuelle. Nous sommes très fiers de ce mouvement.