Quand il s’agit de réaliser les dépenses du quotidien des personnes accompagnées, les problèmes d’insécurité, de perte de temps et de transparence commencent. C’est pour ces raisons que nous allons détailler qu’Ezio a spécialement conçu la première carte de paiement sécurisée du médico-social.

Ces 5 situations qui empêchent de réaliser les dépenses du quotidien
Quand nous parlons de dépenses, il faut y voir le sens le plus étendu possible. Nous ne parlons pas que des courses mais bien de tous les autres types de dépenses qui ponctuent nos vies :
- dépenses administratives (impôts),
- dépenses courantes (électricité, eau, fuel, gaz, réparations du logement),
- dépenses d’hygiène, de de santé et bien-être (coiffeur),
- dépenses médicales,
- dépenses de plaisir.
En fonction de notre état de santé, de nos capacités et de notre équipement (nous parlons ici surtout informatique) il est plus ou moins possible de s’en sortir tout seul. Mais tôt ou tard, temporairement ou limitées dans le temps, on pourrait classifier les situations dans lesquelles on ne peut plus faire ses propres dépenses en 5 catégories :
- Un problème de santé temporaire dû à une maladie ou un accident, personnel ou professionnel ;
- Une période de grossesse qui ne se passerait pas comme prévue ;
- Une situation de handicap suffisamment invalidante, cérébrale ou moteur ;
- Une perte d’autonomie liée à la vieillesse ;
- Pas de véhicule et vous habitez loin d’un « supermarché ».
Être alité après un accident de voiture, une fracture ou une opération corporelle. Ne pas pouvoir rester longtemps debout et ne plus porter de charges lourdes lors d’une grossesse compliquée. Être né avec un handicap moteur ou cérébral. Perdre peu à peu ses facultés mentales ou physiques avec l’âge. Dans ces 5 cas de figure, l’impossibilité de faire des sorties de courses ou de tout autre type de dépense est nécessairement problématique et même vitale.
Comment sont réalisés les paiements des dépenses des personnes en situation de perte d’autonomie ?
Dans ces 5 situations, qui s’occupent des dépenses quand on en peut plus les faire ? Là encore il va falloir expliciter quelques peu. Le problème se complexifie clairement car les situations sont très variées, vu le nombre de paramètres que l’on pourraient prendre en compte :
- type de perte d’autonomie (physique ou mental),
- durée (accident temporaire ou perte d’autonomie),
- degré de lien social (familial et social),
- position géographique,
- degré de « digitalisation ».
Nous nous expliquons un peu ici à travers quelques exemples non exhaustifs.
Si vous sortez de l’hôpital après une opération et que vous ne pouvez pas vraiment sortir de chez vous pendant deux semaines. Que vous êtes jeune, digitalisé, bien entouré socialement et que vous habitez en ville. Alors il existe moult façon de gérer sa vie et ses dépenses. Pour les courses, il y a certainement un système de livraison en ligne. Au pire, une commande drive est passée et payée en ligne. Un ami ou un membre de la famille s’occupe d’aller le chercher et de vous le ramener. Pour payer vos impôts, de toute façon, quand on est jeune on ne s’est pas comment les payer autrement que par Internet.
Si en revanche
de leur durée. Si la perte d’autonomie est physique SI la perte d’autonomie est temporaire, le recours au cercle familial ou de voisinage est sollicité
Là encore, plusieurs aides sont sollicitées. En premier lieu le conjoint et la famille. Ensuite les voisins, quand a tissé des liens suffisamment forts. Dans ce cas, chacun avance l’argent et on se rembourse plus tard. ou par virement. On peut se prêter un moyen de paiement
Quand l’aide est temporaire,